Le vœu, la dette et le contrôle pontifical des échanges au début du XIIIe siècle
Dados Bibliográficos
AUTOR(ES) | |
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ANO | 2012 |
TIPO | Artigo |
PERIÓDICO | Annales. Histoire, Sciences Sociales |
ISSN | 0395-2649 |
E-ISSN | 1953-8146 |
EDITORA | Cambridge University Press |
DOI | 10.1017/s0395264900010167 |
CITAÇÕES | 1 |
ADICIONADO EM | 2025-08-18 |
MD5 |
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Resumo
RésuméEntre 1190 et 1234, depuis les premières compilations des lettres décrétales des papes jusqu'au Liber Extra, le pontificat s'est doté d'un puissant instrument de pouvoir, la gestion des dettes. On donne ici une analyse détaillée du titre du Liber Extra sur le voeu, qui offre un bon objet de conversion mutuelle entre le spirituel et le temporel, surtout à propos du voeu de croisade, offert, échangé et racheté. Innocent III avait joué un rôle original: le pouvoir pontifical ne se voulait ni directement absolu ni contractuel, mais arbitral. Mais il avait dû composer avec les tendances plus strictement centralisatrices de la Curie, qui ont triomphé dans le Liber Extra, commandé par Grégoire IX, au fondement durable et fragile d'un droit monarchique.