De la filiation a la résidence : les ethnies dans les vallées de Larecaja
Dados Bibliográficos
AUTOR(ES) | |
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ANO | 1978 |
TIPO | Artigo |
PERIÓDICO | Annales. Histoire, Sciences Sociales |
ISSN | 0395-2649 |
E-ISSN | 1953-8146 |
EDITORA | Cambridge University Press |
DOI | 10.3406/ahess.1978.294006 |
CITAÇÕES | 3 |
ADICIONADO EM | 2025-08-18 |
Resumo
Il faut une journée de marche pour atteindre les vallées de Larecaja depuis le lac Titicaca. S'arrachant à la rive orientale (3 800 m), les chemins filent plein est pour grimper quelques centaines de mètres de dénivellation, franchir les cols (entre 4 100 et 4 500 m, selon les lieux de passage), courir à travers des punas (steppes herbeuses d'altitude) faiblement vallonnées. Puis ils dévalent les premières pentes raides et parviennent à des replats où s'accrochent les villages (3 500-2 600 m).Ces deux zones écologiques, étagées et voisines (hautes collines du lac et têtes de vallée) fournissent des produits agricoles complémentaires, indispensables à la vie humaine : en haut, laine et viande des camélidés, poissons du lac, nombreuses variétés de tubercules et de légumineuses ; en bas, des variétés différentes de ces mêmes plantes auxquelles s'ajoute le maïs.